L’internet encore urbain

La connexion au réseau internet est plus présente à Lomé (la capitale du Togo) que dans les autres villes. A Lomé, à chaque kilomètre il y a un centre de navigation communément appelé cybercafé. Dans chaque cyber se fait le traitement de texte aujourd’hui, il y a des cybers fastfood et de crèmerie.

Le coût d’accès à la navigation varie de 200 à 300 francs CFA l’heure. La qualité de la connexion est souvent moins rapide, le haut débit est rare. La clientèle est composée en majorité de la jeunesse qui fait plus les recherches scientifiques aussi, c’est la voie moins coûteuse pour communiquer régulièrement avec ses amis (es) et ses proches émigrés.

A peine à la sortie de Lomé, à plus de 20 km de la capitale par exemple dans la ville de Tsévié chef lieu de la région maritime, les centres de navigation sont rares et peu fréquentés. C’est la même observation dans les autres villes (Tabligbo, Notsé, Dapaong, Kévé…) alors que le coût de la navigation est pareil à celui de Lomé.

Les technologies de l’information et de la communication sont absentes dans le système éducatif et économique dans les villes togolaises et aucune incitation des autorités et des opérateurs n’existent. Le boom de la téléphonie mobile est incontestable jusque dans les localités où le réseau électrique n’existe pas. Cet engouement est une piste pour que les opérateurs de la téléphonie cellulaire offre l’internet à moindre coût sur le mobile.

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