Sénégal
Pendant que, de plus en plus, la protection de la vie privée et des données personnelles devient un enjeu stratégique dans le monde, l’Afrique semble encore ne pas saisir son importance à l’ère de l’intelligence artificielle, du big data et des objets connectés.
L’Afrique, c’est 473 millions d’utilisateurs d’Internet, pour 216 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, selon le Digital Report 2019 de We Are Social et Hootsuite. Le continent constitue, ainsi, un grand réservoir d’utilisateurs de services numériques pour une population de 1,3 milliard.
Au cours des 10 prochaines années, ASUTIC envisage qu'APC se repositionne dans les espaces francophones pour mieux soutenir les organisations de la société civile dans ces zones.
Orange Sénégal, dans sa boulimie financière a voulu profiter de la forte demande en services mobiles à cause de la crise sanitaire, pour gagner plus d’argent sur le dos de ses clients, en mettant dans le marché de nouvelles offres dont certaines constituaient une augmentation de tarifs.
En Afrique, avec une population de plus d'un milliard trois cents milles, il n'y a que 212 millions qui utilisent le réseau social. C’est une opportunité commerciale que Facebook ne peut ignorer, et compte bien en profiter.
Dans le contexte de pandémie de la COVID-19, dans le monde entier les sociétés de télécommunication collaborent avec les gouvernements, en vue de faciliter l’accès à internet. Tout le contraire de l’opérateur Orange Sénégal qui a pris la décision d’augmenter ses tarifs depuis le 22 Juillet 2020.
L’opérateur télécom Orange permet à ses clients d’accéder à une version de Facebook sans payer pour les données consommées. Il s’agit de Facebook Flex, la version gratuite de Facebook sans photos, vidéos ou liens internet externes à Facebook.
L’actualité au Sénégal est dominée par la publication sur internet et les réseaux sociaux de contenus privés. Au fur et à mesure de l’accroissement de l’accès à internet et de son appropriation par les populations, une tendance inquiétante s’est développée: la divulgation de contenus privés sur les réseaux sociaux.
Après trois mois d’état d’urgence, les résultats montrent que l’état d’exception ne favorise en rien la protection des citoyens et empêche au contraire de concevoir une réponse de long terme à la menace sanitaire.
En l’absence d’informations officielles publiées par les autorités, ASUTIC entend recenser les éventuelles violations des droits humains en ligne publiées par la presse mais surtout en faisant appel aux citoyens.

Association pour le progrès des communications (APC) 2020
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