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Nous établissons un précédent dangereux si l’on ne considère pas les récentes actions, en particulier celles du gouvernement américain, à l’encontre des personnes liées à WikiLeaks comme étant des violations des droits de l’homme. Afin de respecter la liberté d’expression et l’accès à l’information, un gouvernement doit s’abstenir de prendre des mesures contre les sites de dénonciation et les personnes qui y sont associées.

Les poursuites contre WikiLeaks ou leurs informateurs est une négligence de la responsabilité de protéger la liberté d’expression et les droits civiques. Les droits de l’homme du directeur de WikiLeaks, Julian Assange, et de l’informateur soupçonné , Bradley Manning, devraient être garantis par le droit international.

Le gouvernement américain, comme tout signataire de la Charte internationale des droits de l’homme de l’ONU a l’obligation de protéger les personnes associées à WikiLeaks, faute de quoi il enfreindra le droit international en matière des droits de l’homme.

APC, réseau mondial en ligne ayant la plus longue durée de vie depuis sa création en 1990, craint que dans le cas de WikiLeaks, des questions fondamentales de protection des droits de l’homme soient négligées.

Lire aussi “Déclaration d’APC: Prendre position pour WikiLeaks, c’est le faire pour la liberté d’information en ligne”:http://www.apc.org/fr/pubs/briefs/declaration-d-apc-prendre-position-po…-