Conversation avec un nouveau membre individuel, Mario Morales : « APC est un point de rencontre et d'apprentissage »

Par Flavia Fascendini Éditeur APCNews     Pergamino,

Morales présente son travail lors de la réunion de membres d'Amérique latine et Caraïbes d'APC.Morales présente son travail lors de la réunion de membres d’Amérique latine et Caraïbes d’APC.Pendant la réunion de membres d’Amérique latine et Caraïbes d’APC qui a eu lieu au Mexique, APCNouvelles a interrogé le colombien Mario Morales, un membre individuel qui a récemment intégré notre réseau, pour mieux connaître son parcours professionnel et ses attentes vis-à-vis de sa participation à APC.

APCNouvelles : Comment as-tu connu APC et qu’est-ce qui t’a amené à devenir membre individuel du réseau ?

Mario Morales : Je viens de Colombie, où je travaille sur plusieurs fronts, tous liés directement ou indirectement à APC, comme j’ai pu le vérifier lors de cette réunion. Dans mon pays je suis journaliste et analyste des médias numériques. J’enseigne également le journalisme numérique et je travaille au Bureau de défense des lecteurs (Defensoría de las Audiencias), tant de médias analogiques que numériques, un sujet particulièrement intéressant pour moi dans un pays comme la Colombie qui manque de ce type d’activités.

À travers toutes ces activités, nous avons amené la sphère publique à débattre de sujets comme les droits numériques, la liberté d’expression, l’alphabétisation, la neutralité et la construction de la citoyenneté et du respect de la diversité culturelle, ethnique et d’opinion, tant sur les réseaux sociaux que dans d’autres secteurs numériques.

Je suis très attentivement les activités menées par APC à travers Colnodo, une organisation colombienne qui m’apporte son soutien depuis 15 ans et pour qui j’ai réalisé des blogues ayant trait à toutes ces questions. J’ai travaillé avec eux et avec des organismes officiels à l’alphabétisation numérique de populations vulnérables, de journalistes, dans le pays et à l‘étranger, notamment au Nicaragua, au Venezuela et en Équateur. Il nous reste à structurer et mettre en commun les initiatives, peu nombreuses dans notre pays, que ce soit dans le milieu journalistique ou dans le milieu universitaire, qui leur procurent des principes fondamentaux en matière de droits numériques et de droits humains, sur l’internet ou non.

APCNouvelles : D’après toi, quelles sont les valeurs qu’APC et son réseau apporte à ses membres, tant individuels ou organisationnels?

MM : Je dirais que la première valeur est symbolique, il s’agit d’un point de rencontres et d’apprentissage, d’un point de partage d’expériences, de processus, de résultats et d’objectifs. Il s’agit également d’un point d’articulation des efforts à niveau local, régional et international.

APCNouvelles : Qu’attends-tu personnellement de ton adhésion à APC ?

MM : Je souhaite en premier lieu pouvoir m’inspirer de l’expérience acquise dans la région, de ces 25 ans d’expérience d’APC. De plus, à partir de ces enseignements, je souhaite apporter mon soutien à niveau local et régional. Et enfin, tenter de structurer les activités que je mène à titre individuel, aujourd’hui quelque peu disparates, et les configurer de telle manière qu’elles produisent de la matière et des résultats à partir d’objectifs clairs et solides.

 

 



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