Sécurité et vie privée
Au travers de ce Réseau, Rudi International voudrai susciter de l’intérêt au sein des avocats congolais et les outiller afin qu’ils se spécialisent en droit du numérique et être en mesure d’assister les citoyens congolais lorsqu’ils se retrouvent en contentieux avec les parties prenantes dans le secteur.
Au moment où l’Afrique peine à prendre en charge l’urgente nécessité d’un renforcement de la protection des données personnelles face aux géants du numérique, de nouvelles atteintes sur notre liberté et sécurité sont apparues du côté de l’Union Européenne.
Le FTX : Redémarrage de sécurité est un ensemble de stratégies de représentation et d’expression, et une contribution pour que davantage d’activistes des droits des femmes et des droits sexuels s’impliquent dans les technologies en connaissance de cause pour les reprendre à leur compte.
Pendant que, de plus en plus, la protection de la vie privée et des données personnelles devient un enjeu stratégique dans le monde, l’Afrique semble encore ne pas saisir son importance à l’ère de l’intelligence artificielle, du big data et des objets connectés.
L’Afrique, c’est 473 millions d’utilisateurs d’Internet, pour 216 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, selon le Digital Report 2019 de We Are Social et Hootsuite. Le continent constitue, ainsi, un grand réservoir d’utilisateurs de services numériques pour une population de 1,3 milliard.
Orange Sénégal, dans sa boulimie financière a voulu profiter de la forte demande en services mobiles à cause de la crise sanitaire, pour gagner plus d’argent sur le dos de ses clients, en mettant dans le marché de nouvelles offres dont certaines constituaient une augmentation de tarifs.
Face aux problèmes de la sécurité nationale liée au terrorisme, au conflit ethnique, et au crime organisée, le Niger a promulgué une nouvelle loi sur l’interception des communications électroniques, avec des ramifications qui menacent la liberté d’expression et le droit à la vie privée en ligne.
En l’absence de transparence gouvernementale sur la gestion de l’état d’urgence, de l’absence de contrôle parlementaire par l’Assemblée Nationale et des limites du contrôle juridictionnel, ce régime d’exception, qui a été instauré pour lutter contre la COVID-19, a suscité légitimement des préoccupations sur les droits numériques au Sénégal.
Face aux mesures prises par le Cameroun pour limiter la propagation de la COVID-19, Internet est devenu le moyen principal pour garder le contact avec les proches, travailler, étudier, se détendre et surtout assurer une relative continuité des services.
L’actualité au Sénégal est dominée par la publication sur internet et les réseaux sociaux de contenus privés. Au fur et à mesure de l’accroissement de l’accès à internet et de son appropriation par les populations, une tendance inquiétante s’est développée: la divulgation de contenus privés sur les réseaux sociaux.

Association pour le progrès des communications (APC) 2022
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