Les droits internet sont des droits humains
Global Partners Digital, ARTICLE 19, CIPESA, PROTEGE QV et le Centre pour les droits humains de l’Université de Pretoria ont récemment lancé le Disinformation Tracker, une carte interactive permettant de repérer les lois et politiques relatives à la désinformation de l’Afrique subsaharienne.
En l’absence de transparence gouvernementale sur la gestion de l’état d’urgence, de l’absence de contrôle parlementaire par l’Assemblée Nationale et des limites du contrôle juridictionnel, ce régime d’exception, qui a été instauré pour lutter contre la COVID-19, a suscité légitimement des préoccupations sur les droits numériques au Sénégal.
Face aux mesures prises par le Cameroun pour limiter la propagation de la COVID-19, Internet est devenu le moyen principal pour garder le contact avec les proches, travailler, étudier, se détendre et surtout assurer une relative continuité des services.
L’actualité au Sénégal est dominée par la publication sur internet et les réseaux sociaux de contenus privés. Au fur et à mesure de l’accroissement de l’accès à internet et de son appropriation par les populations, une tendance inquiétante s’est développée: la divulgation de contenus privés sur les réseaux sociaux.
Notre monde est en train de vivre une pandémie jamais vécue dont la transmission virale a surpris tout le monde. Dans cette situation, plusieurs gouvernants à travers le monde adoptent des mesures, des stratégies et des politiques de lutte contre la pandémie du coronavirus.
Après trois mois d’état d’urgence, les résultats montrent que l’état d’exception ne favorise en rien la protection des citoyens et empêche au contraire de concevoir une réponse de long terme à la menace sanitaire.
Pour lutter contre la COVID-19 de nombreux pays ont recours aux technologies numériques de surveillance des populations.
Cette lettre d’opinion propose des recommandations pratiques qui, une fois respectées, peuvent contribuer à garantir une société Congolaise équilibrée où chacun joue son rôle et où la population ainsi que les décideurs utilisent, promeuvent les TIC pour le bien de tous.
En l’absence d’informations officielles publiées par les autorités, ASUTIC entend recenser les éventuelles violations des droits humains en ligne publiées par la presse mais surtout en faisant appel aux citoyens.
Le document d'opinion conforte l’évaluation et la prise de position des membres de la Coalition sur la promotion, la protection et l’exercice des droits humains en ligne dans le contexte de la COVID-19.
Association pour le progrès des communications (APC) 2022
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