RDC : la violence coute trop chère aux femmes et aux filles du Congo

Par Si Jeunesse Savait Kinshasa,

Respect en ligne, respect

A lors que le monde entier est sur le point de célébrer les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, du 25 novembre au 10 décembre 2012 et faisant suite à la prise, par les rebelles du M23, de Goma et de Sake, deux villes de l’Est de la République démocratique du Congo, Si Jeunesse Savait, association des jeunes féministes congolaises est concernée par les récents développements de la situation dont les medias font échos.

En effet, des femmes et des enfants ont été kidnappés, des filles ont été violés, plusieurs personnes ont été blessés lors de la panique occasionnée par ces incidents et des familles entières ont été séparées. Nous pensons particulièrement aux femmes et aux enfants déplacées dans leur propre pays, qui vivaient déjà dans des camps de fortune aux abords de Goma et qui sont, en ce moment, doublement affectés.

En outre, ayant appris que les chaines de télévision et de radio émettant à partir de Kinshasa ont été coupé, Si Jeunesse Savait qui travaille pour les droits des femmes et des filles à la communication notamment l’accès à l’information et la liberté d’expression, condamne fortement ces pratiques qui restreingnent notre liberté de nous informer.

La violence en République démocratique du Congo coûte trop chère aux femmes et aux filles qui sont les premières victimes de tout conflit armé. Nous en appelons a la conscience des parties prenantes aux conflits pour que cette situation cesse et que les femmes et filles du Congo puissant vivre en paix et sans peur de subir des nouvelles violences.

Tout en rappelant le droit de tout un chacun à accéder à l’information et à s’exprimer, nous condamnons également les discours haineux qui sont envoyés en ligne, sur internet, sur les réseaux sociaux comme facebook et par le biais des téléphones portables.

Nous implorons les autorités de la république démocratique du Congo de trouver une solution durable aux conflits à l’Est du pays et de protéger mieux encore les populations civiles principalement les femmes et les filles.

Photo: Oxfam International .



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