« Aimez » vers la prison : De nouvelles lois pour limiter la liberté d’expression en ligne

Réflexions sur le Forum sur la gouvernance de l’internet de 2013 de Bali, en Indonésie, par Aida Mahmutović, membre d’APC et FLOW partner OneWorldsee à Sarajevo.

Pensez-vous aux conséquences de vos téléchargements, partages, commentaires ou votre mention Aime sur votre média social préféré? Vous sentez-vous plus libre d’exprimer votre opinion en ligne?

Vous ne sortez pas personnellement pour soutenir des manifestations pacifiques de crainte d’avoir des ennuis, mais vous restez à la maison en vous sentant libre et en sécurité pour les soutenir en ligne?

C’est PEUT-ETRE le cas dans notre pays, mais dans des cas récemment dans le monde, la liberté de “Cliquer” “Aimer” ou de faire un “Commentaire “ a créé de gros ennuis pour les auteurs et je me demandais si nous n’allons pas simplement subir la même chose!

Dans 26 sur 60 pays, il existe de nouvelles lois ou des directives qui nuisent à la liberté sur l’internet.

Dans 26 pays, des internautes ont été arrêtés pour avoir publié sur les médias sociaux:

• Une femme arrêtée pour avoir aimer le commentaire d’un ami sur Facebook;
• Un étudiant est arrêté en Éthiopie pour avoir critiqué la “corruption rampante” dans une université;
• Au moins 10 internautes arrêtés à Bahreïn pour avoir “insulté le roi sur Twitter”;
• Un étudiant a écopé de 18 mois de prison au Maroc pour avoir “attaqué les valeurs sacrées du pays” après s’être moqué du roi sur Facebook…

Avons-nous de la chance d‘être encore libres de nous “exprimer” en ligne? Sommes-nous libres ou vivons-nous une liberté factice avant de devenir plus clairs, plus forts et plus conscients du pouvoir des médias sociaux?

Revenons seulement quelques mois en arrière quand pour la première fois la Bosnie-Herzégovine s’est réveillée en ligne et hors ligne au sujet du numéro d’identification refusé pour une petite fille dont la vie était en danger et pour tous les autres enfants qui étaient sur le point de naître.

Pour la première fois, la correspondance personnelle en ligne des activistes et de tout le monde est devenue une question importante dans le pays, et nous avons pu ‘entendre” notre “Big Brother” nous regarder.

Pourtant, le pouvoir est de notre côté puisque dans 11 pays une loi négative a été annulée ou une loi positive a été adoptée à la suite de la mobilisation civile et de la pression des activistes, des entreprises de haute technologie, de la communauté internationale, des politiciens réformateurs et d’autres:

• Aux Philippines, la loi sur la prévention de la cybercriminalité a été suspendue par la Cour Suprême;
• Au Kyrsystan, la loi sur la protection des enfants a été abandonnée;
• Au Mexique, un nouvel amendement constitutionnel (article 6) garantit désormais l’accès à l’internet”.

Du FGI 2013, Aida Mahmutović.

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